Ferme d'hôtes
Bienvenue à la ferme du Fils du Chafor
Un projet de vie au Bled, une zone rurale, à Bengamoud, le douar où vivaient autrefois mes parents, grands-parents, tantes, oncles et cousins…
Un besoin de retour à l’enfance, de retrouver notre regard d’enfant dans nos vies d’adulte. Contribuer au développement de notre douar natal. Une patrie décisive qui évoque la magie des souvenirs d’enfance et l’empreinte qu’ils laissent dans nos vies.
Dans les années 1950, mon père a apporté la toute première voiture au douar, d’où son surnom de Chafor (Chauffeur). À l’époque, c’était une Peugeot 404 blanche, puis un Combi VW, un véhicule devenu emblématique du douar, utile et très pratique pour le transport.
Dans les années 1960, dès l’âge de 7 ans, je passais souvent mes vacances scolaires au douar, généralement chez ma tante Mbarka (Amti Mbarka), avec son fils, mon cousin Baa Lhoucine, une figure emblématique, mieux connu parmi nous sous le nom de (Labass Bikhir), ou bien près du douar, dans la ferme de mes parents. Chaque été était une nouvelle aventure. Aux premières matinées de juillet, je me réveillais souvent avec excitation chez Amti Mbarka, sachant que la journée serait remplie d’aventures. Je me préparais rapidement et me rendais à la cuisine (Aariche), où flottait le parfum alléchant du pain tout juste sorti du four et de la succulente soupe de maïs concassé (Gourchane).
Dans la ferme de mes parents, il y avait de l’air pur et un sentiment de liberté. Cette ferme, simplement clôturée avec des figuiers de Barbarie, était un lieu enchanteur entouré d’autres fermes tout aussi verdoyantes. L’extraction de l’eau des puits, nécessaire à l’irrigation des cultures ou à l’abreuvement du bétail, se faisait par traction animale (vache), (puits au Delou), ou (Aloukaf), une opération que j’adorais faire trois fois par semaine avec mes cousins, entre 4 h et 7 h du matin, l’heure à laquelle arrivait un délicieux petit-déjeuner à savourer.
Des souvenirs inoubliables…
(Citation d’Antoine de Saint-Exupéry)
Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants.